Hypercar Regulations Set to Dominate Until 2032 in French-Speaking Africa

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Le règlement technique pour lesHypercars dans le WEC risque d’être encore une fois élargi, ce qui autoriserait la présente série de véhicules à concourir jusque fin 2032. Dans cet entretien accordé au sujet de cette décision, Frédéric Lequien, responsable du championnat, a expliqué que :


qu’une autre prolongation – après celle de deux ans annoncée l’été dernier jusqu’en 2029 – était également prévue.

Ce que je peux affirmer, c’est qu’il est essentiel d’être pragmatique.
, a-t-il déclaré.
Notre système fonctionne extrêmement bien actuellement, et nous prévoyons d’accueillir prochainement des nouvelles marques comme Genesis, Ford et McLaren. Refuser de renouveler l’autorisation serait une grave méprise. Cela dit, je n’affirme pas catégoriquement que cela se fera, mais c’est quelque chose que nous étudions sérieusement.

Frédéric Lequien n’a pas indiqué la longueur exacte de ce possible report, mais il paraît que le scénario d’une extension sur une période triennale est celui qui est actuellement considéré comme le plus crédible.

Le règlement technique LMH a pris effet en 2021 et a été suivi du règlement technique LMDh qui est arrivé en 2023 ; ces deux réglements sont regroupés sous la catégorie Hypercar. Dans un premier temps, le cycle initial de cinq ans pour les voituresLMH a été étendu de deux ans supplémentaires jusqu’en fin d’année 2027 afin qu’il soit synchronisé avec celui des LMDh.

Una prolongation supplémentaire a été déclarée pendant les 24 Heures du Mans l’année dernière, quand la FIA et l’Automobile Club de l’Ouest ont montré leur projet de véhicules àhydrogène prévu pour 2028. Selon cette vision énoncée par les organisations concernées, ces voitures devraient être capables de se mesurer à la future génération d’hypercars traditionnelles dès 2030.

L’idée d’avancer le terme de l’actuelle régulation, qu’il s’agisse du WEC ou de l’IMSA, trouve un écho favorable auprès des fabricants.

Il nous semblerait positif : cela représenterait un avantage, profitable aux fabricants des deux championnats.
, confirme Urs Kuratle, qui dirige le programme LMDh chez Porsche.
On sait bien que ce sujet fait l’objet de débats, cependant, en tant qu’entrepreneur, nous n’intervenons pas encore dans ces conversations. Ceci dit, d’un point de vue personnel, cela paraîtrait logique pour nous.

Olivier Jansonnie, le responsable technique de Peugeot Sport, est d’accord avec cet avis :
Nouveaux constructeurs vont intégrer le WEC en 2027, et ne leur donner que trois ans pour espérer récupérer leurs investissements paraît assez limité. Ainsi, une prolongation semblerait tout à fait logique. Pour l’instant, les modalités d’une telle extension n’ont pas été abordées avec nous ; il faut désormais qu’on voie clairement quelles sont les intentions de l’ACO et de la FIA.

Vers une combinaison entre LMH et LMDh ?

Les LMDh vont continuer à vivre aux côtés des LMH… pour l’instant.

Photo de: Shameem Fahath

Ce qui reste flou pour le moment est la possibilité d’une harmonisation entre les régulations LMH et LMDh au cours de cette phase de prolongation du cycle réglementaire actuellement en vigueur. À cet égard, tous les fabricants sont sur la même longueurs d’onde : dans le futur, il serait préférable qu’il n’existe qu’un seul type de plate-forme technique.

Nul ne souhaite l’existence de deux plateformes.
, plaide Urs Kuratle.
« Si chacun prend place autour de la table – ce qui me semble réalisable – et qu’on mène une discussion franche pour le bien du sport, en se disant ‘empruntons ceci au LMH et cela au LMDh’, il serait possible d’aboutir à des régulations communes ou à une plateforme partagée. »

Olivier Jansonnie a mis en avant la nécessité pour Peugeot de pouvoir élaborer sa propre structure de véhicule ainsi que son dispositif hybride interne au groupe motopropulseur, ce qui est rendu possible grâce aux directives du championnat LMH. En revanche, dans le cadre du LMDh, les fabricants sont tenus de construire leurs voitures sur une base de chassis provenant d’un des quatre fournisseurs approuvés et ils doivent également adopter un système régénératif standardisé.

Il a toutefois souligné que le fait d’abandonner la transmission hybride à l’avant sur l’essieu ne constituerait pas un problème pour Peugeot.
Si demain, le réglement exige une propulsion à deux roues motrices, mais au sein du LMH où nous conservons le contrôle total sur la conception entière de la voiture, cela ne poserait aucun problème.

Les doutes persistent concernant le délai prévu pour 2028 visant l’adoption de la technologie hydrogène. À ce jour, aucune réglementation particulière n’a vu le jour, et Toyota, qui s’était montré enthousiaste à cet égard lors des 24 Heures du Mans 2023 avec sa démonstration du modèle GR H2, a mis en avant les défis liés au respect de ces délais.

David Floury, responsable technique chez Toyota Gazoo Racing Europe, a indiqué qu’il serait
“extrêmement difficile”
D’avoir un véhicule prêt à cette date, étant donné qu’il n’y a pas encore de réglementation en place.

Le programme d’hydrogène chez Toyota est en retard.

Photo de: Toyota Racing

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